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                       Je suis horrifiée par ce qui arrive à Christiane Taubira, horrifiée par l’indignité d’une certaine presse-torchon, horrifiée par la préadolescente qui a sans retenue insulté la ministre… J’imagine que dans l’esprit de cette toute jeune fille, il ne s’agissait pas d’insulter un ministre ni même un être humain mais une créature inférieure, une usurpatrice, une pâle (si j’ose dire) imitation d’humain…

    Je prête  à cette gamine une famille de beaufs,  je fantasme sur de sordides conversations racistes tenues à table, mais peut être que sa famille a peu de rapport avec cet événement, peut être qu’un background au raz des pâquerettes en a constitué le terreau … 

    Il suffit de faire une petite balade au hasard des blogs et des réseaux sociaux pour mesurer la haine et le mépris étalés avec fierté sous couvert de liberté de pensée et d’expression …

    Je ne parle même pas de ces QI d’huitres qui sévissent ça et là, car en ce qui les concerne il n’y a pas de pensée du tout, mais je parle de personnes dont la culture et les capacités intellectuelles sont évidentes, qualités qui  leur permettent de légitimer de venimeux discours.  

    S’agit-il pour ces néo-penseurs d’une remise en cause d’un système politico-économique semi démocratique qui fait frétiller au dessus des masses agglutinées sur son manège emballé, une queue de Mickey tentatrice et peu accessible à la majorité de ses éléments ? Je ne le crois pas. Il s’agit simplement me semble t’il, de cet éternel corollaire à la frustration : la dénonciation de la faute de l’autre, l’autre représentant tout ce qui diffère du modèle fantasmé, préexistant aux diverses « invasions »…

    La faute de l’autre présente pour « l’innocent » l’avantage de le  dégager de toute responsabilité passée et présente. Et quid de l’avenir me direz-vous ?  Ces pensées réflexes engendrées par l'insatisfaction et la peur sont  peu constructives et excluent toute possibilité d’analyse d’une situation vécue comme problématique et empêchent donc toute recherche d’éventuelles solutions.

     

    Le nouvel opium du peuple peut-être…



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           Ce que je vais vous raconter s’est déroulé dans un cadre professionnel il y a quelques années et ce type d’incident n’a hélas rien de rare!...

    Un de nos collègues, appelons-le Mr R, avait l’habitude de venir saluer l’ensemble du service en milieu de journée (son bureau étant assez éloigné).

    Il jetait un coup d’œil à travers les portes ouvertes, et lorsqu’il n’apercevait aucun collègue masculin s’écriait : « Mais il n’y a personne ici aujourd’hui ! ».  Je précise que notre service était constitué à ce moment-là d’environ 75% de femmes qui se trouvaient parfois toutes présentes lors de sa visite !

    Je précise également que dans ce service, presque tous les hommes (dont l’intéressé) et seulement une minorité de femmes, détenaient des fonctions d’encadrement.

    Au début, la plupart des personnes présentes lui faisaient remarquer que sa réflexion était pour le moins incongrue; il souriait alors d’un air (faussement) contrit mais recommençait à la moindre occasion, à mon avis sans malice !

    Ecœurant non ?

    Cette personne a pris sa retraite et s’en est allée promener son machisme ordinaire à travers les DOM TOM…

     

     


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    Je suis une blogueuse occasionnelle, ayant choisi de ne pas consacrer une trop grande partie de mon temps libre (hélas non extensible) à une activité très agréable mais chronophage.

    Le mois dernier j’ai copié le contenu de mon blog Overblog sur une autre plateforme de blog, ce qui m’a donné l’occasion d’examiner la totalité du contenu de mon blog. Or en étudiant son site, chaque blogueur peut découvrir beaucoup de choses sur lui-même au travers des articles et sujets choisis.

    Lors de cet examen, j’ai très vite remarqué qu’un grand nombre d’articles appartenant aux rubriques photo ou peinture, étaient traités par séries plutôt que par thèmes (séries de couleurs, de chiffres, de personnages …) 

    Ce qui m’a amenée à m’interroger : est-ce que j’aime particulièrement les séries, les séquences, les répétitions, ou bien s’imposent-elles à moi ? Peut-être ont-elles la fonction de me rassurer comme  les gestes compulsifs pour certaines personnes ou les images et objets kitschs pour d’autres…



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