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    L'invitation au voyage fait partie du recueil de poèmes Les Fleurs du mal, œuvre majeure de Charles Baudelaire (1821-1867). Dans ce poème écrit en 1855, Baudelaire décrit à sa bien-aimée un pays idéal (inspiré de la Hollande) où ils pourraient s'installer ensemble.


    L'invitation au voyage

    Mon enfant, ma soeur,
    Songe à la douceur
    D'aller là-bas vivre ensemble !
    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble !
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Des meubles luisants,
    Polis par les ans,
    Décoreraient notre chambre ;
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l'ambre,
    Les riches plafonds,
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale,
    Tout y parlerait
    À l'âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux
    Dont l'humeur est vagabonde ;
    C'est pour assouvir
    Ton moindre désir
    Qu'ils viennent du bout du monde.
    - Les soleils couchants
    Revêtent les champs,
    Les canaux, la ville entière,
    D'hyacinthe et d'or ;
    Le monde s'endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.


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    Theodore de Banville (1823-1891) a écrit ce poème nostalgique en septembre 1841.

     

    Bien souvent je revois sous mes paupières closes

    Bien souvent je revois sous mes paupières closes,
    La nuit, mon vieux Moulins bâti de briques roses,
    Les cours tout embaumés par la fleur du tilleul,
    Ce vieux pont de granit bâti par mon aïeul,
    Nos fontaines, les champs, les bois, les chères tombes,
    Le ciel de mon enfance où volent des colombes,
    Les larges tapis d'herbe où l'on m'a promené
    Tout petit, la maison riante où je suis né
    Et les chemins touffus, creusés comme des gorges,
    Qui mènent si gaiement vers ma belle Font-Georges,
    A qui mes souvenirs les plus doux sont liés.
    Et son sorbier, son haut salon de peupliers,
    Sa source au flot si froid par la mousse embellie
    Où je m'en allais boire avec ma soeur Zélie,
    Je les revois ; je vois les bons vieux vignerons
    Et les abeilles d'or qui volaient sur nos fronts,
    Le verger plein d'oiseaux, de chansons, de murmures,
    Les pêchers de la vigne avec leurs pêches mûres,
    Et j'entends près de nous monter sur le coteau
    Les joyeux aboiements de mon chien Calisto !



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                                                                            Colisée Romain


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    Villa Medicis et tant d'autres...

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    On trouve à Rome plus d'un millier de fontaines, classiques ou baroques...


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