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    Ma rencontre avec Dimitri Bortnikov eut lieu dans une bibliothèque amie. Un jour, j’y choisis un livre dont le titre me faisait penser à Aragon  ("On avait mis les morts à table…")  et puis son auteur était Russe. Toujours mon attirance pour l’âme Slave, aux confins de la poésie, du malheur et de la folie…

     

      L’écriture de Dimitri Bortnikov est forte, étrange, difficile. Ici aucune mélodie, mais des syncopes, des hachures, des phrases torturées. Des fulgurances aussi, des combinaisons poétiques.

    Paris et la steppe Russe s’entremêlent, les vivants et les morts cohabitent dans le monde de Dim, les morts qu’il a connus mais aussi les morts de l’Histoire… L’esprit de Dim ne connaît pas de limites, de contraintes, les vivants, les morts, hier et aujourd’hui se mélangent.

    Si vous n’êtes pas rebuté par la forme de ce roman halluciné, vous ressentirez un lien très fort avec l’auteur et sa vision de la vie, de la mort, vous serez habité par cet esprit complexe et torturé, finalement profondément humain, et deviendrez vous-même un atome dans l’univers de Dim, pour qui la flèche du temps n’existe pas…

     

    Nota: Repas de morts est le premier livre écrit en Français par Dimitri Borntnikov 

     

     


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