Un violon tout triste

                                 Couché sur son lit douillet

                                       Rêve à son archet

                                                                                                                   (photo internet)

Je me trouvais ce jour-là à Paris dans une salle de réunion au siège social de l’entreprise pour laquelle je travaillais, afin de suivre une cession de plusieurs jours de formation.

Notre groupe de stagiaires était en train d’exécuter un jeu de rôles, lorsqu’un homme entra dans la pièce et annonça d’une voix blanche : « Notre bureau de New York vient de nous faire savoir que deux avions ont percuté les tours jumelles du World Trade Center. »

Nous avons alors tous pensé que cette annonce faisait partie de l’exercice et nous nous sommes tournés vers le formateur en riant !...

Le soir venu, je me retrouvai dans ma chambre d’hôtel, pendue au téléphone avec famille et amis. Chacun (même parmi les moins pro-américains d'entre nous)  percevait l’énormité de la situation sans pour autant pouvoir envisager toutes les conséquences de l’évènement…

                                             L’eau vient à manquer

                                       L’homme ne le sait pas encore 

                                                     Il rit, c’est l’été

C’est une petite église romane dans un village oublié…

Blotti dans la fraîcheur de ses pierres, on contemple la forêt…

Au loin se devine un hameau dans la fournaise de l’été…

C’est un pays de montagne et d’eau frémissante…

Un pays de rochers et de fougères grimpantes…